Bienvenus pour ce nouvel article de Film Your Impact, le numéro 6 !

Cette semaine, on ne reçoit pas un coach sportif mais une coach de vie, c’est Rébecca Sfedj. Engagée depuis le début de ses études, elle se lance désormais dans le coaching pour améliorer votre quotidien que ce soit personnellement ou professionnellement. Elle nous parle davantage de son activité.

Pour vous, est-ce important de nos jours de créer des activités à impact ?

Je suis convaincue qu’aujourd’hui on a vraiment besoin d’être engagé dans son travail pour ne pas passer à côté de sa vie. Je suis convaincue qu’on gagne à être passionné par ce que l’on fait pour être doué et apporter de la valeur au monde. Bref, je suis convaincue que chacun peut à la fois s’épanouir et être utiles aux autres en s’engageant par son travail pour des causes sociales et environnementales.

On a souvent tendance à associer le travail à de la difficulté, à un sacrifice. On croit souvent que c’est normal de s’ennuyer, de mener des actions contraires à nos valeurs ou d’avoir du mal à se lever le lundi matin. Mais c’est faux.

Aujourd’hui, nous sommes nombreux et nombreuses à nous sentir nourris par notre travail et à contribuer à améliorer la société à notre échelle. L’important est de trouver une cause qui vous touche et elles sont si variées qu’il y en a pour tous les goûts ! Vous n’êtes donc pas obligés de vous engager pour une cause qui ne vous parle pas. Peu importe la forme que prendra VOTRE engagement, il aura un impact positif à la fois sur la planète et sur votre sentiment d’accomplissement personnel.

Pouvez-vous nous parler de ton modèle économique ?

J’ai construit mon modèle économique pas à pas dans la durée, en écoutant mon rythme et mes besoins. En fait, je suis quelqu’un qui a besoin à la fois de sécurité et de liberté. J’ai donc appris à les concilier sous différents formats tout au long de mon parcours pour y répondre, sans sacrifier une partie de moi. C’est d’abord en « slashant » ou cumulant différentes activités que j’ai avancé vers mon équilibre professionnel et financier.

Ainsi, j’ai commencé à entreprendre très tôt, d’abord en parallèle de mes études puis en parallèle de mon job salarié. Ça m’a permis de me tester dans une zone de sécurité tout en continuant à me former. J’ai vraiment pris ce temps de test, d’exploration pour valider mes idées et mes envies. Je pense que c’est important de se laisser guider par ses forces, ses talents, ses valeurs et ses aspirations pour cheminer vers son job à impact idéal. C’est aussi très important de se former, d’apprendre et d’avoir l’humilité de dire ce que l’on ne sait pas pour pouvoir évoluer. J’ai accordé beaucoup de temps à me former, ainsi, lorsque j’ai décidé de devenir coach professionnelle, j’ai choisi de me faire certifier coach en neurosciences motivationnelles pour m’assurer d’une expertise solide pour mes clients.

Aujourd’hui, j’ai un statut micro-entrepreneur ce qui est globalement le statut le plus simple et le plus utilisé pour se lancer dans l’entrepreneuriat. Il est possible de bénéficier de l’ACRE au début pour avoir très peu de charges et des formalités limitées. Prenez garde à ne pas pour autant sous-estimer le côté administratif qui prend du temps.

Puisque j’ai planté des graines tout au long de mon parcours, j’ai pu me lancer en tant qu’entrepreneuse sereinement : j’ai bénéficié à la fois de 1ers clients sur recommandation suite à mes jobs précédents, des économies faites durant mon 1er job pour financer mes dépenses personnelles, et du filet de sécurité financière de Pôle Emploi pour faciliter mon investissement de départ.

Après un an et demi d’entrepreneuriat, mon modèle économique est désormais très simple : il repose sur la vente de mes prestations de coaching, de conférences et de livre. Je propose d’une part des coachings individuels à des particuliers pour une transformation profonde en 6 mois. J’offre par ailleurs des prestations de coaching collectif à des entreprises et des écoles pour des programmes d’épanouissement professionnel, de prise de parole en public, ou d’innovation entrepreneuriale et intrapreneuriale. Je partage également ma pédagogie au plus grand nombre grâce à mon livre « 10 étapes pour Prendre la Parole en Public » co-écrit avec Laurent Trèves aux Editions Studyrama.

Une anecdote à raconter ?

Les gens sont surpris quand je leur dis que j’ai écrit un livre sur la prise de parole en public et que je suis conférencière mais que j’ai la trouille de parler en public ! Ça paraît être un paradoxe mais pas tant que ça en fait ! C’est bien parce que j’ai conscience des difficultés que je sais à quel point on a besoin d’y être formé et accompagné !

Aujourd’hui, la prise de parole est la 1ère peur au monde ! On y est très souvent confronté en fait ce qui fait qu’elle est classée avant même la peur de mourir. La peur de prendre la parole est liée à la peur du regard des autres, du jugement, du ridicule, de ne pas réussir à s’affirmer et à affirmer ses idées. Donc dépasser moi-même mes peurs et mes blocages en prenant la parole m’a permis d’identifier qu’en fait, on a le droit d’avoir peur. Mais que ça ne nous empêche pas de nous exprimer. En effet, ce n’est pas inné d’être éloquent, charismatique ou bon communiquant, mais ça s’apprend !

J’ai envie de partager cette anecdote parce que ce n’est pas parce qu’on ne rentre pas dans le moule de l’orateur traditionnel que cela veut dire qu’on n’est pas un bon orateur.

En ce moment, je travaille énormément pour trouver mon propre style d’oratrice en tant que jeune, femme, entreprenante, engagée. C’est vraiment important, car je veux montrer qu’il n’y a pas qu’une seule façon de s’exprimer, une seule façon d’être et de communiquer. J’espère ainsi permettre à d’autres de trouver leur propre voix d’orateur ou d’oratrice du changement.

Un conseil pour les entrepreneurs ?

Le conseil le plus important pour moi est : prenez garde aux conseils, prenez garde aux vérités de l’entrepreneuriat et prenez garde aux méthodes que l’on vous conseille.

Partez de vous-même pour savoir comment faire les choses. Moi ça fait un an et demi que je suis entrepreneure et cela se passe bien dans mon activité. Je n’ai toujours pas de cartes de visite, de site internet ou de newsletter mais cela ne m’empêche pas d’avoir des clients et des missions qui me passionnent et dans lesquelles j’ai vraiment l’impression de contribuer. Pour d’autres entrepreneurs, ce seront des éléments fondamentaux pour débuter mais ça dépend des envies et du mode de fonctionnement de chacun.

Ne rentrez pas forcément dans « il faut faire ça pour réussir ; je dois absolument savoir faire ça pour me lancer ». L’important c’est de se connaître, de savoir dans quoi on est doué et de s’améliorer en permanence. Par exemple, je suis coach et je me fais coacher. Ça me permet vraiment de prendre du recul et d’avancer plus vite avec plus de plaisir et de sérénité.

Donc prenez soin d’avoir l’avis des autres pour ne pas réinventer la roue et gagner du temps mais prenez surtout soin de chercher vos propres réponses et votre propre chemin. Car seul vous pouvez apporter ce que vous avez de plus précieux au monde.

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Rébecca Sfedj
rebecca.sfedj@gmail.com

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Vous aussi vous avez des livres en trop dans votre armoire et vous souhaitez vous en débarrasser ? Je pense que je vais vider un peu ma bibliothèque dès ce soir !

Merci pour votre lecture de « Film Your Impact » et on se dit à la semaine prochaine pour un nouvel interview social !

Bonne soirée

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